La Plume De L'Islam
 

 

 
 

علوم القرآن

 

"Voilà sans nul doute le Livre..." (s2/v1). C'est au début du 7ème siècle de l'ère chrétienne que retentit cette vérité coranique à l'adresse de l'Humanité à travers le peuple arabe désigné dans la Bible par "les illettrés" qu'on interprète au sens propre du mot, vu l'analphabétisme presque total de ce peuple alors primitif et farouche, ou par allusion à leur manque d'Ecriture révélée en comparaison, par exemple, des Juifs et des Chrétiens ou peuples "scripturaires" c'est à dire détenteurs de Saintes Ecritures, l'Ancien et le Nouveau Testament.

Ce Livre c'est le Coran qui veut dire la "lecture idéale". S'exprimant dans la langue qoreichite, summum de raffinement de la langue arabe dont les divers dialectes régnaient alors sur toute la presqu'île arabique et débordaient sur la Syrie et l'Irak, ce Livre, pourtant composé de simples lettres usuelles de l'alphabet arabe, fut, malgré cela, ce facteur extraordinaire qui bouleversa toute l'Histoire de l'Humanité et créa un spécimen d'homme original dans sa façon de vivre, de voir et de penser qui commandera durant au moins dix siècles le cours de l'Histoire et qui ne cesse jusqu'à ce jour d'avoir son poids dans toutes les équations d'avenir.

Aussi, dès le 9ème siècle, les Byzantins d'Asie Mineure comprirent ils que le centre de gravité et le principal moteur de cette nouvelle force appelée Islam, était essentiellement ce Livre et c'est pourquoi ils pensèrent que, pour neutraliser cette vague irrésistible qui menaçait de les assimiler comme elle avait déjà assimilé la presque totalité des anciens empires romain et perse, il leur fallait démolir les bases même de ce Livre et lui ôter, si possible, ce caractère divin qui envoûtait ou électrisait si puissamment et si irréversiblement tous ceux qui l'avaient compris et goûté.

Bien que ne connaissant très peu les secrets et les nuances de la langue arabe, ils se mirent quand même à polémiquer sur certains sujets traités par le Coran et touchant directement la foi chrétienne et ne suivaient malheureusement pas les voies saines de la science objective et de la recherche désintéressée, mais ne furent guidés que par leurs passions religieuses et leur sectarisme prononcés.

Avec la conquête arabe de l'Espagne et à la suite des Croisades, l'Europe éprouva le même désir de saper le fondement même de cette force qui dominait le monde depuis des siècles et l'on s'attela, là aussi, à la tache criminelle de dénigrer ce Livre sans se baser sur des arguments honnêtes mais à travers des traductions pour le moins inexactes qui étaient loin de donner aux Occidentaux une idée juste de l'Islam.

Ce n'est qu'à partir du 18è siècle que certains esprits ouverts et loyaux firent un effort louable dans le sens de la vérité littéraire et scientifique et cela contribua à réhabiliter le Coran et le Prophète (saw) (par la Grâce de Dieu). Cependant, les peuples dits Musulmans, vaincus et ruinés, étaient loin de représenter l'Islam que l'obscurantisme et les influences étrangères réduisirent chez eux à une simple étiquette ou le remplacèrent par un tas de superstitions et de fausses croyances en opposition directe avec cette religion de pureté morale et de grande justice. Si bien que ceux des Occidentaux qui aimèrent l'Islam au point de l'embrasser furent étonnés de voir la différence énorme entre l'Islam et les "Musulmans" et remercièrent d'avoir connu l'Islam avant d'avoir connu les Musulmans.

Les Musulmans eux-mêmes n'osaient pas traduire le Coran car c'était à leurs yeux le plus grand sacrilège. Plusieurs d'entre eux avaient pourtant acquis la maîtrise de l'une au moins des langues européennes et auraient pu apporter une traduction saine et honnête car il n'est pas logique de reprocher à ces gens de mal connaître notre Livre alors que nous ne faisons rien pour le mettre à leur portée ou du moins leur en donner une idée exacte les aidant à comprendre eux-mêmes par la suite son texte original dont on ne pourra jamais exprimer la beauté.

C'est que le Coran est l'oeuvre exclusive de Dieu et, pour traduire le texte d'un auteur, il faut être au moins de la force littéraire de cet auteur et il faut être aussi versé dans la matière qu'il traite. Il est en effet bien connu qu'il faut être chimiste pour traduire un livre de chimie et mathématicien pour traduire un livre de mathématiques. Or le Coran est l'expression de Celui qui embrasse de Son Savoir infini toutes les sciences connues et inconnues et dont la vue n'est arrêtée ni par les limites de l'espace ni par celles du temps. Sa langue même ne peut être qu'au niveau de la perfection à tous les points de vue et c'est donc une folie ou un comble de prétention que de vouloir traduire ce Livre au sens de produire dans une autre langue une oeuvre de valeur égale et pouvant se substituer à lui.

Les plus grands savants de la langue arabe et les plus versés dans l'art de l'interprétation du Coran ne peuvent se targuer d'avoir épuisé tous les sens de ce Livre aux vérités inépuisables et dont l'esprit humain ne cesse d'en découvrir de nouvelles au fur et à mesure de son développement. Néanmoins, est ce que le fait de ne pouvoir faire le tout nous donne une excuse pour ne rien faire du tout ? Nous voudrions rappeler aux Musulmans et surtout à ceux d'entre eux qui parle l'Arabe, qu'il est de notre devoir absolu de faire parvenir le Verbe divin à qui veut l'entendre car, autrement, nous serions aussi blâmables que celui qui refuse d'apporter un témoignage pour sauver un innocent. Dieu dit :"...Qui est plus injuste que celui qui cache un témoignage qu'il détient de Dieu..." (s2/140).

Préface de la traduction de Coran
de Salaheddine Kechrid

- Conseils pour faciliter l’apprentissage du Coran et sa mémorisation (partie I)

- Conseils pour faciliter l’apprentissage du Coran et sa mémorisation (partie II et fin)

- La disposition régissant l’accrochage de quelques versets aux murs.

- L’agencement des sourates et des versets du Coran.

- Le classement des sourates

- A propos de la phrase « Allah, l’Incommensurable a dit vrai »

- Est-il permis à la femme en période menstruelle d’effectuer la prosternation de récitation ou de reconnaissance ?

- Les endroits de prosternation dans le saint Coran

- La signification du verset : « Et la lune nous l’avons déterminée en stations »

- Les initiales ou lettres coraniques

- L'interprétation de la Fatiha

- Introduction au Livre de Dieu

- Le statut de la lecture collective du Coran

- Comment mes parents peuvent-ils profiter de ma lecture?

- Le Miracle du Coran et en quoi il diffère ?

- Le principe de "lecture totale" du Coran

- Lecture du Coran au cours de la menstruation

- La lecture du Coran au lieu de travail

- Le jugement de la lecture du Coran dans une maison qui abrite un chien

- La lecture de la Fatiha pour un mort

- La circumambulation et la lecture complète du Coran au profit des morts.

- Lecture du Coran écrit sur une bague que l’on porte

- Les Deux lumineuses (Zahrawan)

- Allah, le Transcendant

- Les trois niveaux de la révélation

- Les versets abrogés ("Mansoukh") du Qour'aane.

- Lecture complète du Coran

- Mérite de celui qui étudie le Qur’an et qui l’enseigne

- Les mérites de la sourate al-Ikhlas (112)

- Le miracle linguistique du Noble Coran

- Qu'est-ce qu'un miracle ?

- Réciter la Fatiha 100 fois

- Une démarche innovée consistant à réciter un verset et à formuler une prière ensuite

- Celui qui regarde dans le Coran sans remuer ses lèvres sera-t-il récompensé pour cela ?

- Le Qur’an; la Révélation Préservée

- Des mérites du Qur’an

- L’usage du particule law (si seulement)

- Explication du verset 33 de la sourate Ar Rahman (55)

- Le Coran décrit par le Coran

- Du début de la révélation

- Le Coran est-il antisémite ?

- Amener le Coran dans les toilettes

- Le Coran mode d'emploi

- Coran, le miracle éternel !


 

 

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