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Mérite de celui qui étudie le Qur’an et qui l’enseigne
II ne faut pas que le lecteur renonce à la part
qui lui revient de lecture du Qur’an à certains moments et toutes les fois qu’il
lise davantage ce sera bien meilleur pour lui.
Le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la
meilleure assemblée et le saluer) a dit: « Le meilleur des hommes est celui qui
a eut à peine le temps de s’installer et qui repart. » On demanda: « Et qui donc
Ô Envoyé d’Allah? » II répondit: « C’est celui qui a à peine achevé la lecture
du Qur’an qu’il la reprend ». C’est celui qui a lu tout le Qur’an du début du
Livre jusqu’à la fin; chaque fois qu’il l’achève, il reprend sa lecture. II faut
que le lecteur achève la lecture de tout le Qur’an deux fois par an s’il
n’arrive pas à lire davantage.
Al-Hassan Ibn Ziad a rapporté que Abou Hanifa
(qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit: « Quiconque aura lu le Qur’an tout
entier deux fois par an se sera acquitté de son devoir parce que le Prophète
(puisse Allah le mentionner dans la meilleure assemblée et le saluer) l’a récité
à Jibril (‘aleyhi salam) deux fois durant l’année ou il rendit l’âme.
Anas Ibn Malik (Qu’Allah le Très-Haut soit
satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la
meilleure assemblée et le saluer) a dit: « On m’a exposé les rétributions
réservées à ma communauté même celle accordée à celui qui enlève un brin de
paille de la mosquée, je n‘ai pas trouvé une rétribution qui soit meilleure que
celle destinée à la lecture du Qur’an. De même on m’a exposé les péchés de ma
communauté et je n ‘ai pas trouvé un péché plus énorme que celui d’un homme qui,
ayant appris un verset ou une sourate, et l'oublie.
‘Uthman Ibn ‘Affan (Qu’Allah soit satisfait de
lui) a rapporté que le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la meilleure
assemblée et le saluer) a dit: « Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris
le Qur’an et qui l’enseigne ».
Abou ‘Abdur Rahman a dit: « Voilà ce qui m’avait
fait assigner ce poste c-à-d. qu’il s’était chargé d’instruire les hommes et il
était le maître de Al-Hassan et d’Al-Hussein (qu’Allah soit satisfait d’eux.
Zoun-Noun a dit: « Je suis entré dans la mosquée
et j’ai trouvé un homme qui récitait: «Leur Seigneurleur fera boire
une boisson pure ». [Qur’an LXXVI- 21] et il se mettait à le répéter en
passant sa langue sur ses lèvres comme s’il sirotait une boisson. Je lui ai fit
remarquer: « Toi que voilà! Est-ce que tu bois ou tu lis? II me répondit: « O
désoeuvré! La lecture du Qur’an me procure une allégresse et une douceur
pareilles à celles que pourrait procurer la boisson pure que je viens de
citer. »
On a rapporté, dans un hadith, qu’lsrafil (‘aleyhi
salam) avait un ton suave. Lorsqu’il se mettait à lire le Qur’an, les anges
interrompaient leur prière pour l’écouter. Daoud (‘aleyhi salam) avait une très
belle voix. Il lui fut accordé une voix si mélodieuse que lorsqu’il récitait les
psaumes, l’eau se retenait de couler, les oiseaux flottaient d’extase dans les
airs, les bêtes et les fauves se tenaient adoucis; et les lions ensorcelés se
trouvaient entre les moutons. Mais lorsqu’il eut commis la faute vénielle, la
douceur de sa voix lui fut retirée. II s’écria: «O Seigneur! Qu’as-tu fait de ma
belle voix? » Allah à Lui la Puissance et la Gloire lui a révélé: «Tu Nous as
obéi et Nous t’avons accordé Notre attention; tu Nous as désobéi et Nous étions
indulgent à ton égard; et Si tu redevenais comme tu étais auparavant, nous
t’accueillerions ». Et lorsque le jour de la résurrection aura lieu, Allah le
Très Haut ordonnera à l’ange lsrafil (‘aleyhi salam) de réciter le Qur’an; et à
Daoud (‘aleyhi salam) de réciter à son tour les psaumes. Et Daoud de s’écrier: 0
Seigneur! Ma belle voix? II lui répondra: « Ta belle voix te sera rendue ! » Et
on lui redonnera sa belle voix. Alors à ce moment, de leurs appartements,
s’élèvera en choeur le chant des Hours aux grands yeux noirs; et d’autres voix
exquises qu’aucune créature n’aurait entendues de pareilles s’élèveront. Allah à
Lui la Puissance et la Gloire dira: « Avez-vous jamais entendu de voix si
gracieuses? » Et le voile se relèvera, et leur Seigneur leur dira: « La paix
soit sur vous ! » C’est ce que Très-Haut a dit: (La salutation qu’ils recevront
le jour ou ils comparaîtront devant1ui sera : Paix) [Qur’an XXXIV – 44]
L’enseignement du Qur’an se fera de trois façons:
soit sans toucher un salaire mais en comptant sur la récompense divine, soit
contre un salaire, soit sans exiger un salaire quelconque mais sans refuser un
cadeau qu’on lui présente.
Celui qui enseigne bénévolement sera récompensé et
son acte est semblable à celui des Prophètes (‘aleyhim salam). Quant au cas de
celui qui enseigne pour un salaire, les ulémas ont avancé des points de vue
différents: nos contemporains ont soutenu qu’il ne lui est pas permis de toucher
aucun salaire parce que le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la
meilleure assemblée et le saluer) a dit: « Transmettez d’après mois fut-ce un
verset ». II a exigé de sa communauté de transmettre les prescriptions d’Allah,
tout comme Allah le Très-Haut avait exigé de Son Prophète (puisse Allah le
mentionner dans la meilleure assemblée et le saluer) d’annoncer. Puisqu’il
n’était pas permis au Prophète (puisse Allah le mentionner dans la meilleure
assemblée et le saluer) de percevoir une rémunération, de même il n’est pas
permis à sa communauté d’en toucher. Tandis que certains ulémas, tels que Issam
Ibn Youssouf, Nassir Ibn Yahia, Abou Nassr Ibn Salam et bien d’autres qui nous
ont précédés, ont affirmé qu’il est permis à celui qui enseigne le Qur’an de
toucher une rémunération. II est préférable que celui qui enseigne fixe les
conditions de la rémunération selon qu’il enseigne le Qur’an, l’orthographe et
la composition. II n’est pas un mal s’il fixe un salaire pour enseigner le
Qur’an, puisque les musulmans le transmettaient de génération en génération et
qu’ils auront toujours besoin de cet enseignement.
Quant au cas de celui qui enseigne le Qur’an sans
rien exiger mais qui accepte le présent qu’on lui offre, alors tous les ulémas
l’ont toléré puisque le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la meilleure
assemblée et le saluer) était un enseignant et acceptait le présent.
Abou Said Al-Khoudry (Qu’Allah le Très-Haut
l’agrée) a rapporté : « Les compagnons de l’Envoyé d’Allah (puisse Allah le
mentionner dans la meilleure assemblée et le saluer) lors du retour d’une
expédition et traversèrent l’une des tribus arabes. Quelqu’un s’enquérait: « Y
a-t-il parmi vous un exorciseur? Le chef du clan a été piqué ? » L’un des
combattants l’exorcisa en récitant la première sourate du Livre et il fut
aussitôt guéri. On lui offrit un troupeau de moutons mais l’homme refusa de le
prendre. A ce propos, on interrogea l’Envoyé d’Allah (puisse Allah le mentionner
dans la meilleure assemblée et le saluer). II répondit: « Avec quoi l’as-tu
exorcisé? » L’homme dit: « En récitant la première sourate du Livre ». « Qui t’a
informé que c’était une incantation? » Accepte le présent et réserve a moi une
part. Donc il est toléré de prendre un présent.
Il a répugné à certains ulémas de marquer de
signes diacritiques les lettres dans le texte coranique, et de le partager en
dixième. Et c’est le point de vue d’Abou Hanifa (qu’Allah lui fasse miséricorde)
qui s’est fondé sur une remarque de ‘AbdAllah Ibn Mas’oud (qu’Allah soit
satisfait de lui). II conseilla: « Purifiez le Qur’an et n’écrivez aucune glose
a côté de la parole d’Allah le Très-Haut, ne le divisez pas en dixième et ne
marquez pas de signes diacritiques ses lettres; embellissez-le en le psalmodiant
et respectez les flexions car le Qur’an a été révélé en langue arabe ».
Nous, nous trouvons qu’il est valable de marquer
de signes diacritiques les lettres du Qur’an puisque les musulmans l’ont
transmis de génération en génération et qu’ils en ont besoin surtout pour
enseigner le Qur’an à des étrangers. Dans ce cas les signes et les flexions sont
indispensables. On a dit : «Le Qur’an est un messager véridique intercesseur et
intercédé. »
II n’est pas permis à celui qui est en état
d’impureté majeure (janaba) ni à celle qui a les menstrues de lire le Qur’an ou
de le toucher s’il n’est pas dans son étui. Rien n’empêche s’il est impur
(rituellement) de réciter le Qur’an et il ne doit toucher le Livre que protégé
dans son étui, conformément à la parole d’Allah le Très Haut : «Ne peuvent le
toucher que ceux qui sont en état de pureté. » [Coran LVI - 79].
Le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la
meilleure assemblée et le saluer) a souligné: « Le Qur’an ne sera touché que par
un homme en état de pureté ». Rien ne l’empêche de lire le Qur’an ’iI n’a pas
fait les ablutions. C’est ce que ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah soit satisfait de
lui) a rapporté: « Le Prophète (puisse Allah le mentionner dans la meilleure
assemblée et le saluer) récitait le Qur’an aussitôt après avoir satisfait un
besoin naturel. Rien ne l’empêchait de réciter que les funérailles.
II est plutôt préférable que le lecteur du Qur’an
ait fait ses ablutions. Et il n’est pas interdit à celui qui est en état
d’impureté rituelle ou à celle qui est a ses menstrues de lire moins qu’un
verset. Et si une enseignante à ses règles et qu’elle voulait apprendre le
Qur’an à des garçons, elle devrait leur apprendre la moitié d’un verset puis
elle devrait se taire un moment, et ensuite leur apprendre l’autre moitié. II
est donc interdit qu’elle enseigne un verset entier d’un coup.
II est interdit à l’impur (rituellement) et à
celle qui a ses menstrues d’entrer dans la mosquée. Rien n’empêche celui qui est
en impureté mineure d’y entrer, et il n’y a aucun mal à ce que les impurs
rituellement ou les femmes qui ont leurs menstrues de célébrer les Louanges
d’Allah le Très-Haut, de le glorifier et de prononcer des invocations. Cependant
II ne leur est pas permis de lire le Qur’an en particulier.